Anxiété : pourquoi contrôler ne nous donne jamais un sentiment de sécurité
Peur, stress, anxiété
L’anxiété, ça vous parle ? Notre grande copine qui, en apparence, semble nous protéger en adoptant des stratégies qui nous poussent à anticiper tous les scénarios possibles, à vérifier (et revérifier, sinon c’est pas drôle), à chercher à se rassurer… Bref on a l’impression d’avoir la situation bien en main comme si grâce à tout cela on pouvait empêcher l’incertitude d’exister. En gros, cette recherche du contrôle, au lieu de nous apaiser, nourrit notre anxiété. Oui c’est le serpent qui se mord la queue.
Mais que nous raconte notre anxiété ?
Elle nous dit que si nous restons attentifs aux moindres détails nous éviterons le pire.
Bon, en vrai, soyons honnête, ça ne marche pas. On en peut simplement pas anticiper l’imprévu et oui c’est énervant mais c’est comme ça.
Donc, attention phrase hyper importante en approche, ce n’est pas la quantité d’efforts consacrés à se rassurer qui construit la sécurité intérieure mais la manière dont on apprend à y répondre (vous avez le droit de la relire plusieurs fois et après j’explique).
La sécurité se trouve dans notre capacité à se confronter à l’imprévu, dans notre confiance en notre capacité d’adaptation.
On ne peut tout savoir, tout prévoir et pourtant regarder le nombre de fois où on y est arrivé quand même.
Nous n’avons pas besoin de tout contrôler pour exister, agir, choisir et se protéger.
Nous possédons les ressources nécessaires pour naviguer à travers le monde donc et si on déplaçait la quantité phénoménale d’énergie qu’on utilise dans le contrôle vers la confiance, la confiance dans notre présent, notre futur, notre capacité à gérer. Et on pourrait alors se poser la question suivante : comment puis-je me sentir suffisamment solide pour vivre même si je ne contrôle pas tout ?